Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mes Mille Et Une Péripéties Quotidiennes
18 août 2006

Celle qui devait partager son chez soi

image012Depuis plusieurs mois, j'étais à la recherche d'un appartement, ça vous le savez. Mais l'histoire a vraiment commencé il y a près d'un an quand j'ai commencé mes petites recherches de F1. J'habitais alors le XVè à côté du Jardin André Citroën et j'avais forcément quelques exigences quant au futur appart que j'allais occuper.

Prenez moi pour ce que vous voulez mais après avoir habité un 90 m2 dans le sud de Paris, ça peut paraître difficile de se mettre dans le crâne de se retrouver dans un F demi Porte de Saint Ouen. Je ne suis pas du tout fille à papa ou issue de la noblesse parisienne mais j'ai eu cette chance d'avior un confort de vie indéniable depuis ma petite enfance.

Et c'est donc là que j'a commencé à faire mes recherches. Et j'ai très vite déchanté. Je me voyais déjà dans un joli studio dans un immeuble haussmanien du sud de Paris, avec de belles pouttres, un belle fausse cheminée, des moulures au plafond, un parquet en pin qui grince mais pas trop etc... Et puis je me suis dit que le nord de Paris n'était pas si mal et j'ai donc changé mes critères de recherches. Il y a peu de différence à vrai dire.

Puis vint l'idée: et si je n'habitais pas toute seule? Parce que la vie en communauté j'ai donné. Quand je suis arrivée aux Etats-Unis, j'étais dans un appart de six (3 chambres, 3 salles de bains, une cuisine US, un salon/salle à manger, une buanderie, un balcon). Je partageais donc l'appart avec cinq inconnues venues de cinq pays différents. J'appréhendais la colocation mais j'ai très vite agréablement surprise combien les choses étaient simples. Certes on ne se voyait pas très souvent à cause de nos horaires de travail décalés. Avec ma rommate italienne, Paola, on a relooké tout l'appart et c'est nous qui chapotions tout. De vraies chefetaines scout girls qui installent des règles. Dans l'ensemble, on avait réussi à instaurer un bon climat dans l'appartement. Mais il y a toujours des incompréhensions et des prises de becs ou de chignons:

    - "Tu vas baisser la clim', oui, on se les gèle"
    - "chu bourrée, j'ai chaud, laisse la clim ou j'te pète les dents" (ça c'était la Norvégienne qui nous faisait     son comas éthylique hebdomadaire)

    - "'tain mais qui laisse traîner sa vaisselle sale? Nadiiiiiiiiiiiaaaaaaaaaaa (l'Allemande), t'as vu dans quel état     est l'évier, c'est un vrai chantier"
    - "fff, j'ai pas envie, j'le f'rai plus tard..."

    - "chu fatiguée, j'ai mal dormi, ya deux boeufs dans la chambre à côté qui ont fait du boucan (...) Mais         c'est à qui ces baskets Reebok qui font du 45 fillette??? C'est lui qui hurlait comme un putois cette nuit?"
    - "ouais, c'est un pote italien qui voulait voir la nouvelle déco de ma chambre et puis de fil en aiguille..."

    - "aaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh malheeeuuuuurrrrrrr, qui c'est qui a fait             déteindre mon string Aubade à $60000??? j'vais la tuer"
    - "ouais, désolée, j'ai pas fait gaffe, j'ai mis tout le linge sans séparer le blanc des couleurs"

    Avant d'ouvrir la potre d'entrée, pensée toute basse "dur dur au boulot, ça va faire du bien de se reposer     à la maison". A mesure que je montais les escalier j'entendais la techno à fond, les bouteilles de bière         cogner les unes contre les autres, et je distinguais non seulement des tas de miettes de chips sur la             moquette que j'avais aspirée la veille mais june trentaine de post ados à moitié défoncés qui meuglaient "I     wanna fuck some fucking chicks!!"

    - ...

Le souvenir de tous ces instants de bonheur m'a mis la puce à l'oreille. Mon père qui me voyait plus jeune en extase devant les épisodes de Friends me disait "tu voudrais pas tenter la coloc à Paris?", "ouais non" était la seule réponse que je trouvais.

Je devais me rendre à l'évidence que vivre à deux dans un grand appart était bien mieux que vivre seule dans une cage à lapins & lapines.
J'ai donc parlé avec celui allait devenir mon coloc et les choses ont vite été réglées, on allait vivre ensemble, pour le meilleur, (un peu le pire), mais surtout pour le rire.
On sait déjà qui portera les packs d'eau de Carrouf à la maison (lui), qui fera la vaisselle (le lave vaisselle), la rangera (lui), le ménage/aspi/repassage (moi)...

Je vais partager mon appart avec un mec. J'ai hâte !!

Publicité
Publicité
Commentaires
D
> missb: c'est important de donner des règles pour éviter les problèmes derrière. enfin comme on se connaît depuis plus de vingt ans, ça ne devrait pas poser de soucis
M
Pour ma part, j'ai recherché une coloc à un moment et ca a été super folklo.<br /> J'ai des amies qui ont elle aussi partagé des apparts, tant avce des filles et des garçons, et ça s'ets plutôt bien déroulé dans l'ensemble. je pense que c'est une question d'affinités et de règles fixées dès le départ.
D
> Mady, la coloc avec des "inconnus" peuvent être synonymes de cauchemards mais de bons souvenirs en effet.<br /> <br /> > sblabla: ah toi aussi tu as du mal avec les allemandes?? les différentes allemandes qui ont défilé dans mon appart étaient de vraies porcasses! gentilles certes mais super crades!<br /> <br /> > Marie Caroline & Pomme: ça se comprend d'avoir besoin de son chez soi à soi rien qu'à soi. on a préféré se prendre un grand (enfin quand je dis grand c'est relatif) appart plutôt que d'être chacun dans sa cage<br /> <br /> > Minifée: t'as d'la bouteille en matière de coloc à ce que je vois. et avec son namoureux, c'est pas toujours le pied aussi :) mais c'est vrai que moi aussi je rêve d'avoir mon F8 en plein coeur de Paris avec mon chéri, les enfants qui gazouillent etc etc... un jour, j'espère :))<br /> <br /> > A ga dou dou: le mec il est bien physiquement mais il ne se passera jamais rien avec lui, ô non jamais!
M
J'ai testé la colocation pendant toutes mes études (venant d'une famille nombreuse, bruyante, ... je ne me voyais pas vivre seule) et c'est vrai que mes meilleurs souvenirs restent la colocation avec une mec, un copain de fac. <br /> Avant ça, je n'avais testé la colocation qu'avec des inconnus : de bonnes surprise (une ex-colocataire est devenue une amie) et d'autres moins (madame sans gêne et ses amis, frères, soeurs...) J'ai dû coupé assez vite avec les mauvaises surprises!
S
j'ai teste, deux couples a l'etranger ... une allemande et son mec, H et moi.<br /> Elle faisait faisait griller des sardines a l'huile et laissait sa poele degueu une semaine a l'air ... pouark ... piquait dans le fridge, plus les lessives qu'elle pouvait faire secher pendant mon absence ( je bossais a ce moment la ) qu'elle oubliait systematiquement dans la machine ... de bonnes copines, nous sommes passees a enemies jurees ..<br /> Un mec, ce doit etre mieux, si les regles sont etablies depuis le depart.
Mes Mille Et Une Péripéties Quotidiennes
Publicité
Mes Mille Et Une Péripéties Quotidiennes
Archives
Publicité