Pour le bonheur des enfants

Je voulais faire un billet complètement autre mais depuis que j'ai lu la note du jour de Miss B, je pense à tous ces mots (maux?): les enfants & la maladie.
Dans sa note, elle explique son investissement - bénévole - auprès d'enfants malades dans un hôpital parisien. Je trouve l'initiative non seulement ultra généreuse mais également belle, touchante, sincère etc...

Je ne suis justicière de rien du tout, mais à la lire, je me rends compte que de nombreux établissements hospitaliers ou clinicaux négligent leurs patients, et surtout au service pédiatrie. Alors qu'un enfant sur un lit d'hôpital - quelque soit le motif de son hospitalisation - est comme un oisillon: il ne lui suffit que de quelques faux mouvements pour tomber du nid, avec certaines conséquences qui vont avec.

Pendant toute mon enfance, j'ai été balladée d'hôpital en hôpital, de médecins incompétents en médecins humains et compétents, mais rien ne m'a fait oublier l'environnemment dans lequel je me trouvais. Le service pédiatrie comportait quelques jouets, l'équipe médicale était souriante mais il manquait un côté "dédramatisant".

Voilà pourquoi je trouve l'initiative de Miss B remarquable. Le peu de temps qu'on peut apporter à quelques pitchounes peut valoir de l'or. Les écouter, les faire rire, jouer avec eux, leur faire écouter leur chanteur préféré, ou tout simplement, leur faire oublier quelques secondes les raisons de leur séjour à l'hôpital... tout ceci est précieux. Je sais bien que ça ne les guérit pas, mais au moins ça leur apporte un petit rayon de soleil dans la journée, et le moindre rayon est capital, croyez-moi.

La moindre visite quand on est allongé, des perfusions dans le bras... ça fait toujours plaisir, et d'une certaine manière, ça aide à aller mieux, donc ça guérit.

Comments

[missb]

Par faute de temps, je n'avais pas eu l'occasion de refaire ble tour de ma blogroll et je tombe sur ta note. Très touchante... merci. Si ça peut susciter des vocations, je suis prête à répondre aux questions !

Emmanuelle Lux > l'organisation est la clé de voute de ces associations. Oui, cela semble draconnien mais on est dans un environnement complètement différent et ces obligations (de présence, d'engagement, etc.) sont nécessaires pour faire en sorte que ça fonctionne. Nénamoins, ça reste souple aussi : quand un w-e , je ne peux pas me rendre à l'hôpital, ma binôme assure la présence.

Ludo > Le personnel infirmier est obligé de mettre de la distance dans ses émotions, sinon, il ne tient pas le coup. C'est plus facile à dire qu'à faire quand on voit ces bouilles d'anges...

[TheCélinette]

Merci pour ton comm. Je vais de ce pas lire celui de Miss B.

[4largo]

Trimballée d'hopital en hopital, c'est de la que tu as puisé ta joie de vivre ?

[Dorothée]

> Raphaël: absolument d'accord avec toi. une présence (autre que le staff de l'hôpital) est essentielle au bien-être du malade

> Titefermière: ah! l'infirmière qui parle... je t'approuve à 100%

> la quiche: ça se comprend

[Raphaël]

Quand un proche est malade et qu'il se retrouve à l'hôpital, le simple fait de venir et d'être présent peut lui apporter un grand soutien moral.

je dis d'autant plus ça que quelqu'un de très proche a été à l'hopital pendant plusieurs jours et mes visites lui ont fait un bien fou. en totu ca,s j'ai eu l'impression.

parfois, un petit détail peut apporter un grand chose ;))